Le bacille de Koch est une bacterie innocente et pas l'agent pathògene de la tuberculose : cońference avec ́demonstration faitè a la Ŕeunion de la Socíéte Ḿedicale des Praticiens et̀ a l'Association corporative deś Etudiants en Ḿedecinè a Paris les 15 et 16 Octobre 1909 / par H.W. Middendorp.
- Middendorp, H. W. (Hendrik Willem), 1842-1918.
- Date:
- 1909
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Credit: Le bacille de Koch est une bacterie innocente et pas l'agent pathògene de la tuberculose : cońference avec ́demonstration faitè a la Ŕeunion de la Socíéte Ḿedicale des Praticiens et̀ a l'Association corporative deś Etudiants en Ḿedecinè a Paris les 15 et 16 Octobre 1909 / par H.W. Middendorp. Source: Wellcome Collection.
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![Tandis que KOCH dit: V. — Ces bacilles sont la seule et indéniable substance infectieuse, les parasites pathogènes de la tuberculose. Dorénavant il ne sera donc pas difficile de décider ce qui est tuberculeux et ce qui n’est pas tubercu- leux. Ce n’est pas la structure particulière du tubercule, ni l’absence de vaisseaux, ni la présence de cellules géantes qui décidera, mais la démon- stration de bacilles tuberculeux soit dans les tissus par coloration, soit par la culture sur le sérum du sang coagulé. VI. — La tuberculine primitive de 1890 et en- core à un plus haut degré la tuberculine T. R. d'avril 1897 est le remède le plus efficace et le plus salutaire dans la cure de la tuberculose. Je dois y opposer: V. — Les bacilles de Koch n’ont absolument rien ' à faire avec la tuberculose au point de vue de la cause. Ils sont simplement des bactéries indifférents '] au sens spécifiquement pathogénique, résidant constamment dans les cavernes ouvertes, dès le i moment ou la communication avec une bronche J s’est faite. Cependant ces microbes ne sont pas non plus les ij agents causais de la nécrose, parce que celle-ci,!] c'est à dire, la dégénérescence du tubercule et de I ses agglomérats est déjà longtemps en train avant} l’apparition de ces bacilles. La nature bactérienne de la tuberculose n’est pas prouvée par le prof. Koch. Le virus tuberculeux est une substance spécifique- ment infectieuse de grande ténacité, liée 1° aux i tubercules gris et 2° à la substance tuberculeuse \ nécrosante qui provient de ceux-ci et qui constitue d’abord le centre caséeux des tubercules et agglo- mérats jaunes, de tels agglomérats complètement ramollis et d'autres foyers caséeux fermés, ganglions lymphatiques , os tuberculeux etc., la masse caséeuse i des abcès tuberculeux et ensuite la masse principale du contenu des cavernes ouvertes. VI. — La méthode curative de Koch , comme toute] autre, de Klebs, Maragliano, Landouzy, Marmorec e. a., basée sur les propriétés de ces bacilles et\ leur prétendu rapport causal avec la tuberculose ,| n’a pas de base scientifique. Elle est sans aucune utilité et au surplus nuisible et dangereuse , la dernière tuberculine T R de 1897 ! étant encore à un plus haut degré dangereuse que la première de 1890. \ Restaient encore quatre points importants alléqués par Sprouck dans sa critique. Cependant con- cernant ceux il n’a pas donné de renseignements, nonobstant mon invitation et sa promesse du 16 Sept. 1905 au Congrès de Schéveningue „d'être parfaitement prêt à entrer en cas de besoin, dans toutes les particularités de la question’’, et tandis qu’on croirait que ce ne serait qu’une bagatelle pour lui, qui ■ suivant sa lettre de 15 Déc. 1898, „commande la technique et sait choisir le bon matériel.” Voici ces points: 1. „Dans quelle période du développement du tubercule et dans quelle affection tuberculeuse en évolution chez l’homme (exception faite des cavernes ouvertes) se trouvent constamment les bacillesi] facilement démontrables et dûment présents”; Conf. sa critique sub I. 2. „De quelle manière on les peut démontrer facilement dans une certaine période du développe- j ment du tubercule chez l'homme, par l’expérimentation sur des animaux aptes à l'inoculation et à laj 1 réproduction de tuberculose, quand on ne peut pas les découvrir chez celui-la par la méthode colorante} | ni par le microscope”; Conf. sa critique sub I. 3. „Dans quelles affections tuberculeuses qui n’ont rien à faire avec les poumons où il ne peut i pas être question d’auto-infection, il trouve en effet et régulièrement les bacilles de Koch”-, Conf. sa critique sub Illter. 4. «Quels moyens l’organisme possède pour combattre et tuer les bacilles”; Conf. sa critique sub I. Non plus de réponse de sa part à la Conférence Intern. de la Tuberculose à La Haye en Sept. 1906. Mais, chose étonnante, maintenant il se donne 1 air d être d accord avec moi sur les principaux points. Cependant, considérant 1° qu’il ne déclarait cela qu’en présence d’un seul expert, le Dr. Savoire, ommettant de donner ultérieurement de la publicité à sa nouvelle opinion, et 2° qu’il a négligé jusqu à ce jour de donner réponse et solution aux quatre points nommés qu’il allégua pouvoir résoudre lors de sa critique de mon opinion, parue à la fin de mars 1906, malgré sa promesse du 16 septembre 1905, plu- ; sieurs personnes pouvaient douter encore de la sincérité de sa conversion.](https://iiif.wellcomecollection.org/image/b22475011_0024.jp2/full/800%2C/0/default.jpg)