Observations sur la nature et le traitement des maladies du foie / par Antoine Portal.

Date:
1813
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Credit: Observations sur la nature et le traitement des maladies du foie / par Antoine Portal. Source: Wellcome Collection.

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    ou intestinales, qui avait été suivie d’une hémorragie: dans l’es- tomac ou dans les intestins. On trouve cependant quelquefois également le foie d’un volume ônorme et meme considérablement endurci dans des sujets qui n’ont ni aucune hématémèsej sans doute parce qu’alors les vaisseaux «sanguins du foie, nonobstant celte maladie organique , n’ont pas Jèté angustiés , resserrés comme dans 1 autre cas j et n est-ce pas ce qpi a lieu également à l’égard des vaisseaux liilialres , dans des ssujets qui n’ont pas eu la jaunisse , quoique leur foie soit aussi (d’un très-grand volume et d’une dureté extrême ? Il est cer- tain que dans quelques cadavres, dont le foie n avait pas plus die volume que dans l’état naturel, mais qui était plus dur, plus Cîompaete , on n’a pu quelquefois découvrir la trace des vais- sceaux, des sanguins même, tant ils étaient angustiés , rétrécis ; |t:andis que quelquefois, dans des foies d’un gros volume et endur-r eus , les vaisseaux paraissaient avoir leur amplitude ordinaire. Ce- wendant, en général, quand il y a un exces de volume et de durete Hans le foie , les vaisseaux sont plus rétrécis dans cet organe, et souvent plus dilatés dans le bas-ventre. Des hémorragies peuvent survenir dans le foie meme par un lî.rop grand flux du sang qui y serait déterminé, soit par pléthore g^énérale, soit par des tumeurs abdominales diverses dans la rate, ’épiploon , le mésentère , les reins , le droit principalement, etc. \ cmfin, par de l’eau dans le bas-ventre ou dans des kystes j pai des ’^rossesses, par un resserrement violent du bas-ventre occasionne )Dar des ceintures étroites, des corps durs, et encore par suite de coups Bîu de chutes ; ce qui n’est pas rare. Or', alors, le sang porté en trop ^^rande quantité dans le foie , peut se frayer une roule de ses vais- seaux dans ceux de la hile , et couler dans le duodénum, pour fhre ensuite rejeté par le vomissement ou par les selles. G est ce qui Il eu lieu dans les sujets dont il est fait mention Obs. C, D. Je ne doute pas qu’après la suppression des hémorrhoides ou des rrègles (i), 6t sur-tout dans des maladies inflammatoires du foie , il ti’y ait quelquefois une excrétion de sang , par le vomissement ou )>ar les selles, qui provient de ce viscère , et qu on croit cependant u^enir immédiatement de l’estomac ou des intestins , quelquefois ries poumons. Des hémorragies du foie ont souvent causé la Blanchi, Ilîst. lw>pat'. pars. III, p. 4Gi. '