Examen des nouvelles opinions de M. le docteur Lassis concernant la fièvre jaune : ou réponse à la brochure que ce médecin vient de publier sur les causes des épidémies en général, et plus particulièrement de celle qui a régné, l'an dernier, à Gibraltar / par N. Chervin.

  • Chervin, Nicholas, 1783-1843.
Date:
1829
Catalogue details

Licence: Public Domain Mark

Credit: Examen des nouvelles opinions de M. le docteur Lassis concernant la fièvre jaune : ou réponse à la brochure que ce médecin vient de publier sur les causes des épidémies en général, et plus particulièrement de celle qui a régné, l'an dernier, à Gibraltar / par N. Chervin. Source: Wellcome Collection.

Provider: This material has been provided by The Royal College of Surgeons of England. The original may be consulted at The Royal College of Surgeons of England.

    31/50 (page 27)
    « Dans une lettre adressée au ministère par M. Cher- « vin, il a prétendu (i) que mes documens déplace- « raient la question posée par lui. Cette question était de « savoir s’il convenait d’abandonner les mesures diri- « gées contre ce que l’on appelle fièvre jaune, en atten- « dant que l’on eût reconnu la nullité du motil qui les « a suggérées. « J’avoue, poursuit M. Lassis, que jamais je n’ai songé « à poser une telle question. Je me suis toujours con- « tenté de faire , je crois , plus que qui que ce soit pour « prouver cette nullité, la non-contagion. Il m’a tou- « jours également semblé que ce serait seulement « quand elle serait prouvée qu’il faudrait en deman- « der la conséquence. » ( P. 23. ) M. Lassis prétend que, sans ses efforts et sans ses sacri- fices , j eusse été loin de recevoir en. 1826 l’accueil eque j’ai obtenu. J’ignore jusqu’à quel point cela peut être vrai; maiseequejesais très bien,c’estque jerencontraid’abord dans l’administration les plus grandes préventions con- tre les médecins non-contagionisles ; on les considérait comme des monomaniaques , des visionnaires, des hom- mes à système, et, qui pis est, comme des hommes manquant de logique, qui brouillaient tout, qui con- fondaient tout, et semblaient n’avoir pour but que de faire du bruit. Je suis loin de prétendre que ce fût M. Lassis qui eût laissé une telle impression dans l’esprit de MM. les ad- ministrateurs. Je dis seulement ce qui était, pour faire voir que les efforts de mon honorable confrère n’avaient (i) Je copie tidèlement les paroles d’e M. Lassis.