The heads of women are reforged in a workshop by the sea; representing a brutal cure for the 'madness' of women. Line engraving by F. Campion, 1663.
- Date:
- [1663]
- Reference:
- 18171i
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Description
Marina Warner (op. cit.) suggests that the Lustucru ('L'eusses-tu cru?' - Would you have believed it?) satires in mid-seventeenth century France can be traced back to a reaction against emergent feminism in the Paris salons. Writers and poets like Madeleine de Scudéry were also satirized by Molière in 'Les femmes savantes' and 'Les précieuses ridicules'. This aspect, as we see here, was condensed with other older tropes such as the gossip and the nag
This version is different in many details from that of Wellcome Library catalogue number 15966i. However, the differences are largely of style rather than content. There is a Medusa's head on the elaborate frame of the lower text, where there is nothing in the other print
Publication/Creation
[Paris] (Rue S. Jacques au grand S. Henry) : Chiquet, [1663]
Physical description
1 print : line engraving
Contributors
Lettering
Operateur cephalique. Vous pauvres malheureux que l'esprit lunatique/ Des femmes d'apresent fait toujours enrager;/ Et qui ne croyez pas les voir jamais changer/ Amenez les icy dedans nostre boutique ... Campion fecit
Lettering continues: De quelque qualité que leurs teste puisse être/ Nous y mettrons si bien la lime et le marteau :/ Que la lune en son plein fut elle en leur cerveau/ Au sortir de chez nous en serez le maitre. / Nostre boutique aussi n'est jamais deserte/ L'on y voit aborder de toutes nations :/ Toutes sortes d'etats et de conditions, / Jour et nuit en tout temps elle demeure ouvert. / On ameine en vaisseau, a cheval, en brouëtte/ Sans intermission l'on nous fait travailler; /Nous n'avons pas le temps même de someiller/ Car tant plus nous vivons, leurs teste sont mal faites. A l'enseigne tout en est bon. Ceans maitre Lustucru, a un secret admirable, qu'il a apporter de Madagascar pour reforger et repolir sans faire mal n'y douleur les testes des femmes accariastres, bigeardes, criardes, diables..., enragées, fantasques, glorieuses, hargneuses, insuportables, lunatiques, meschantes, noiseuses, obstinées, pigriesches, revesches, sottes, testuës, volontaires, et qui ont d'autres incomodités, le tout a prix raisonable, aux riches pour de argent, et aux pauvres gratis. [Two dogs approaching the two heads at the bottom are marked:] La finesse. [The woman being accosted on the left says:] Non Je n'iray pas. [At the feet of her attackers:] Vous y viendrés meschante teste chez Leustucru. [The legend on the sign of the headless woman reads:] Tout en est bon. [The man on the left before the counter says:] Je te donneray pour boire. [The man on the left working on a head says:] Quelle est difficile à repollir. [The man wielding a hammer right of centre is labelled:] M.re Lustucru. [Behind his back:] Qu'il est chargeable fourberie. [Between his feet:] Touche fort sur la bouche elle a meschante langue. [Man on right pumping a bellows, burning a head:] Voicy une teste bien obstinée. [At the feet of the ass:] Qu'il est chargé de malice
References note
Roger-Armand Weigert, Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIe siècle, tome II, Bibliothèque nationale, Département des estampes,...Paris 1951, p. 243 no. 9, as one sheet in a pair ("9. [Almanach pour 1662. L'opérateur céphalique. — Le retour de Lustucru.]. Champier, op. cit. [Les anciens almanachs (1886)] (p. 90). La première de ces pièces n'est autre qu'un cuivre de Sébastien Le Clerc, demeuré inachevé (1663), dont on ne connaît que deux épr. (l'une, incomplète, au Cabinet des Estampes, Coll. Hennin, t. XLVI, p. 20). Terminée par Campion, la pièce obtint un grand succès. Lagniet en a exécuté une copie et la composition a inspiré l'imagerie populaire. Voir: Sébastien Le Clerc... Guide et catalogue de l'exposition... à l'occasion du IIIe centenaire de sa naissance (Metz). 1937 [Yd 2 1607], p. 5, 6 et 67. Une épr. de l'Opérateur céphalique a figuré à la vente Béhague, le 3 mars 1877, sous le no. 13; elle était éditée chez Alexandre Boudan.")
Marina Warner, From the beast to the blonde, London 1994, pp. 27-29, 43-48
Reference
Wellcome Collection 18171i
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