Des fractures du métatarse : leur diagnostic et leurs rapports avec la loi sur les accidents du travail : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 mai 1902 / par Emmanuel Coulet.

  • Coulet, Emmanuel, 1875-
Date:
1902
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Credit: Des fractures du métatarse : leur diagnostic et leurs rapports avec la loi sur les accidents du travail : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 30 mai 1902 / par Emmanuel Coulet. Source: Wellcome Collection.

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    fractures jusqu’ici méconnues, comme celles indirectes du métatarse : c’est ce qui explique ces paroles d’Ollier, terminant ainsi son rapport au Congrès de 1900: «Je me félicite,plus que personne, de la découverte de Rœntgen : grâce à elle, j’ai pu vous faire voir en quelques minutes, ce que j’ai mis plus de vingt ans à démontrer à mes con- temporains. » Mais ne nous attardons pas davantage sur ce sujet, nous terminerons ce chapitre de diagnostic en engageant le praticien à user largement de ce moyen précieux : la radiographie. Prévenu par les travaux récents de la fréquence de ces fractures du métatarse, dont nous allons maintenant voir de près toute l’importance pratique, on ne devra plus passer à côté de la lésion vraie, ni, par une indifférence coupable, étiqueter de l’épithète bénigne de contusion ce que les rayons Rœntgen ont démontré être une fracture. Là ne se bornent pas les services de la radiographie. Pour savoir combien d’os sont atteints, quelle est la forme de la fracture, c’est encore à elle que nous devrons nous adresser. Mieux que les ecchymoses deThiéry, plus sûre- ment «pie la douleur bien localisée et presque caractéris- tique, elle nous renseignera sur la direction, la forme, le nombre des traits de fracture, parfois aussi sur le déplace- ment et la déviation des fragments. Grâce à elle, nous pourrons voir la forme et le volume du cal formé au niveau des métatarsiens fracturés. Seule, s'il existe des doutes, la radiographie les lèvera, et dans tous les cas, elle précisera des indications que la clinique, privée de son secours, serait impuissante à four- nir. N’hésitons donc pas à recourir à ces lumières, pour peu <pie, devant un cortègesymptomatiqu-e mal caractérisé, notre diagnostic soit hésitant.