Du mode d'action des eaux sulfureuses / par C. Sénac-Lagrange.

  • Sénac-Lagrange, Cyprien.
Date:
1876
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Credit: Du mode d'action des eaux sulfureuses / par C. Sénac-Lagrange. Source: Wellcome Collection.

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    quée sur un genou atteint d’arthrite chronique pourra être plus forte et plus chaude qu’une douche appliquée sur un organe comme le foie. Et cependant, quand une révulsion énergique est nécessaire, une douche à tem- pérature élevée est possible sur la poitrine, et la con- gestion pulmonaire qu’elle pourrait déterminer est évitée si on prend soin d’effectuer sur les membres infé- rieurs une révulsion secondaire à l’aide du même jet. C’est grâce à ce moyen que nous avons dû de n’avoir point d’accidents dans l’application d’un moyen aussi énergique. La percussion continue, jointe au calorique, développe sur les tissus une stimulation bientôt suivie d’une réac- tion vitale des plus énergiques. Il y a dépression de la partie frappée, formation autour d’un cercle rouge, exa- gération puis diminution de la sensibilité; peu après, la partie s’injecte, devient chaude, parfois se gonfle et se couvre d’une éruption vésiculeuse. La réaction locale s’accompagne parfois de réaction générale. C’est pour atténuer celle-ci qu’un jet plus ou moins tiède est dirigé sur le reste du corps, pendant que le jet est fixé sur la partie où la révulsion doit se produre. C’est pour ce meme motif que la douche générale est suivie d’un bain dont on limite le degré, suivant l’effet à obtenir. Les douches écossaises, ou alternativement chaudes et froides, par les impressions vives qu’elles apportent, énergiquement ressenties, produisent un ébranlement général et sont à juste litre considérées comme un moyen perturbateur. Sous ces douches, en effet,la température