Contribution à l'étude de la pneumonie et de la broncho-pneumonie chez l'enfant : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 23 avril 1901 / par P. Escoffier.

  • Escoffier, P., 1875-
Date:
1901
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Credit: Contribution à l'étude de la pneumonie et de la broncho-pneumonie chez l'enfant : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 23 avril 1901 / par P. Escoffier. Source: Wellcome Collection.

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    COMPLICATIONS Nous laisserons de côté les manifestations hépatiques, dont nous avons déjà parlé. Nous les avons considérées comme assez fréquentes et assez importantes pour prendre place au chapitre des symptômes, cl nous n’y reviendrons pas. Mais la pneumonie surtout est fertile en complications qui viennent changer l’allure clinique de la maladie et modifier son pronostic. Au premier rang, il faut citer la pleurésie. Il est infiniment rare, en effet, que la pneumonie ne s’accompagne pas d’un certain degré de pleurésie sèche ; pour peu que le foyer de pneumonie soit superficiel, le dépoli de la plèvre est à peu près fatal, mais cet exsudât à la surface de la séreuse est souvent assez peu abondant pour que l’auscultation atten- tive le révèle à peine ; d’autres fois, au contraire, c’est une vraie pleurésie avec épanchement, qui évoluera pour son compte après guérison de la pneumonie. Ces pleurésies méta- pneumoniques sont fréquentes chez l’enfant ; elles sont d’ordi- naire enkystées et ont tendance à se terminer spontanément par vomique. line complication autrement grave est l’envahissement du poumon par la tuberculose. La tuberculose pulmonaire n’a pas son siège presque exclusif au sommet, comme chez l’adulte, aussi, peut-on la voir succéder immédiatement à la broncho- pneumonie ou à la pneumonie, quel que soit le siège primitif de ces maladies. Elle pourra affecter la forme de tuberculose pulmonaire chronique ou de broncho-pneumonie tuberculeuse. Cette complication est de la plus haute gravité et le médecin