Des kystes congénitaux de la vulve : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 4 avril 1903 / par L. Payre-Ficot.

  • Payre-Ficot, L.
Date:
1903
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Credit: Des kystes congénitaux de la vulve : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 4 avril 1903 / par L. Payre-Ficot. Source: Wellcome Collection.

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    vagin qu’un kyste vulvaire. Encore l’erreur est-elle difficile, tant il est facile de la reconnaître. Lorsque le kyste estsessile, intra-labial, on songera tou- jours à la possibilité d’une hernie inguinale. Mais ici les symptômes d’expansion, de réductibilité sont nets, alors qu’ils manquent dans le kyste dont la consistance est réni- tente ou même dure. Quant à l’abcès froid d’origine pubienne, nous ne croyons pas que sa confusion ait été commise avec un kyste. 2° Le kyste est suppuré. — L’examen attentif du kyste, la coloration du tégument à sa surface, sa tension, la douleur provoquée parla palpation, et en fin compte la ponction avec la seringue de Pravaz, permettront de reconnaître qu’il con- tient du pus. 3° Le kyste est fistuleux. — Ici, les commémoratifs seront d’un grand secours. Sans' eux, on ne pourra guère porter d’autre diagnostic que celui de suppuration de la vulve. L’ex- ploration au stylet permettra de reconnaître l’absence de point osseux dénudé sur l’arcade pubienne. Le palper bi-ma- nuel renseignera sur l’intégrité des annexes et la possibilité d’une suppuration péri-utérine ouverte dans le vagin ou à la vulve. Le diagnostic de kyste vulvaire établi, comment pourra-t-on dire qu’il s’agit d'un kyste wolffien ? Le siège du kyste dans la partie supérieure de la vulve, l’existence d’un pédicule plongeant profondément en seront des probabilités. Mais l’examen histologique seul pourra en donner la certitude et permettre de dire s’il s’agit d’un kyste dermoïde par inclu- sion, d’un kyste sébacé, ou d’un kyste wolffien.