Des méthodes actuelles de comblement des cavités osseuses succédant à l'évidement : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 février 1906 / par Louis Répellin.

  • Répellin, Louis, 1881-
Date:
1906
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Credit: Des méthodes actuelles de comblement des cavités osseuses succédant à l'évidement : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier le 24 février 1906 / par Louis Répellin. Source: Wellcome Collection.

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    L’infeclioii étant ainsi combattue, l’opérateur doit assurer au malade le retour à l’état normal des fonctions de locomo- tion. On sait depuis longtemps que les déficits osseux patho- logiques ou opératoires se réparent par le bourgeonnement des diverses parties constituantes de l’os. Mais cette loi com- porte de nombreuses exceptions, et la réparation ne s’effectue rapidement que s’il s’agit d’un sujet jeune, bien portant, et si la brèche n’est pas très étendue. Lorsqu’on a affaire à un sujet avancé en âge, voire même à un vieillard, l’ostéogenèse demande des délais interminables. Parfois la brèche osseuse est telle, qu’elle ne saurait être comblée par du tissu de nouvelle formation. M. Poncet a tracé un tableau saisissant du sort qui est réservé à ces opérés dont la guérison est laissée aux seuls soins de la nature. (( Pendant longtemps, dit-il, persiste un ulcère cavitaire qui laissera une cicatrice profonde, constituée par une peau amincie, déprimée en doigt de gant et adhérente au squelette lorsque la cicatrisation se produit, ce qui n arrive pas tou- jours. On redoutera surtout semblable éve ntualité dans les extir- pations de séquestres volumineux, ayant nécessité une large tranchée osseuse. Dans les ostéomyélites anciennes du tibia, par exemple, remontant à 30 ou 40 ans, lorsque les lésions occupaient la presque totalité de l’os, respectant a peine l’épiphyse supérieure, nous avons vu plusieurs fois la cica- trication demander un temps considérable. » Le pronostic de ces interminables réparations est encore assombri par l’éventualité possible de la dégénérescence épithéliomateuse de ces tissus, soumis à une prolifération aussi prolongée: « Cette transformation néoplasique est loin d’élre rare, dit M. Poncet, et nous en avons observé plusieurs exemples dans d’anciennes ostéomyélites prolongées du tibia, du fémur, du calcanéum, etc. Elle constitue une complication