Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 21 juin 1839, / par N.-A. Cretzoulesko, de Bukarest ... I. Quelles sont les circonstances générales qui ont le plus d'action sur les appareils organiques? ... [etc].

  • Cretzoulesko, N.-A.
Date:
1839
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 21 juin 1839, / par N.-A. Cretzoulesko, de Bukarest ... I. Quelles sont les circonstances générales qui ont le plus d'action sur les appareils organiques? ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    (jullèrement; mais ici se renconli'enldes hémorrhagies bien plus graves, l’aphonie complète, l’air passant par l’ouverture de la plaie. Si nous examinons les phénomènes qui surviennent consécutive- ment, nous porterons encore un pronostic plus fâcheux : c’est qu’en effet, dans cette région, l’abondance des parties molles favorise la tu- méfaction intérieure, et elle concourt à déterminer la suffocation en unissant son action avec celle qui est le résultat du gonflement de la muqueuse trachéale. Dans la Clinique de Dupuylren,on trouve l’ob- servation d’un vieillard qui reçut un coup de feu à le partie antérieure supérieure de la trachée; l’ouverture était parfaitement ronde : on eut quelque espérance de le sauver ; mais à l’époque de l’inflammation il survint un gonflement et un sifflement aigu , et il mourut. Ces plaies sont assez souvent accompagnées d’emphysème , surtout quand la plaie intérieure est oblique , et que l’air ne peut facilement la franchir. Cette particularité s’observe aussi pour les plaies du la- rynx; mais comme elle est peu grave en elle-même, je n’y insiste pas plus longuement. Elle n'est importante que dans quelques cas où l’on aurait des doutes sur la pénétration du corps vulnérant dans le larynx ou la trachée: alors cet emphysème devient un symptôme pathogno- monlquede ces blessures. S’il y a pevte de substance, dénudation des cerceaux cartilagineux, ou induration du tissu cellulaire, une pareille plaie ne s’oblitère pas; elle reste fistuleuse, le malade peut ne pas recouvrer la parole, ou du moins elle ne peut revenir qu’en fermant, par un moyen mécanique , l’ouverture extérieure de la trachée. Van-Swieten (Orfîla, Méd. lé^., t. Il, p. 560) rapporte qu’un homme eut une portion de la trachée emportée par un coup de feu : l’ouverture ne se ferma pas, et le ma- lade ne pouvait se faire entendre qu’en interceptant le passage de l’air par la plaie, au moyen d’une éponge qu’il appliquait dessus. Mais cette complication sera beaucoup moins à craindre depii s que M. le professeur Velpeau a fait de l’autoplastie une si heureuse application dans un cas analogue, dont l’observation se trouve insérée dans la Gazette médicale de 1832, n® 47. Un homme, à la suite d’une