Quelques considérations sur des cas de résection des os, à la suite de plaies d'armes à feu : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 28 août 1837 / par J.-L. de Santi.

Santi, J.L. de.

Date:: 1837

Credit: Quelques considérations sur des cas de résection des os, à la suite de plaies d'armes à feu : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 28 août 1837 / par J.-L. de Santi. Source: Wellcome Collection.

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$sur un des polnls de l’ischium; que rcxlrémilé amputée était ar- rondie , eucroûtée d’une substance cartilagiuiformc, que le point de l’ischium sur lequel il appuyait, avait pris aussi l’apparence carti- lagineuse, et présentait quelquefois une fossette articulaire plus ou moins profonde, que le tissu cellulaire formait autour de cette ar- ticulation nouvelle, une sorte de capsule membraneuse, dans laquelle était contenu un fluide séreux plus ou moins abondant ; enfin , que la cavité cotyloïde se remplissait peu à peu de tissu cellulaire qui en diminuait la profondeur. » Ces faits paraissent concluans,et permet- tent de croire que les inconvéniens de laisser après la résection un inembre court, faible , impropre à son service , ne sont pas aussi grands que quelques auteurs le prétendent,puisque ces animaux s’eu servaient avec un grand avantage. La faiblesse et le raccourcissement qui doivent exister natureUeincnt, pourraient d’ailleurs êtremodifiésau moyen d’ap- pareils convenables. Cette opération a été tentée pour la première fois en France , par M. Seutin , au siège d’Anvers, le blessé a succombé ; mais combien de revers-ne coule-l-on pas dans les amputations coxo-fé- morales , pour quelques succès ? Les fractures du tibia et du péroné, guérissent plus facilement que celles du fémur, et la résection doit toujours être tentée , surtout quand il n’y a qu’un seules de fracturé, et que d’autres causes ne .conlre-iudiqucnt pas la conservation du membre. Les résultats ne sont pas aussi satisfaisans, que dans les membres thoraciques ; car la jambe est entourée de puissances musculaires bien autrement développées , et scs fonctions, et ses usages sont bien différens. Le grand rôle qu’elle joue dans la station en recevant tout le poids du corps, pour le transmettre au sol, exige de sa part une grande résistance; et il importe de bien connaître jusqu’à quel point celle-ci peut être affaiblie sans nuire aux fonctions de ce membre , et jusqu’à quel point on peut compter sur les efforts de la nature ixmr répa- rer les lésions dont il est atteint. L’âge trop avancé, .paraît être une contre-indication pour l’emploi . des résections. Cependant une observation que j’ai eu lieu de suivre en Afrique, et qui se trouve consignée dans ma thèse, paraîtrait$