Des efforts musculaires considérés comme causes de diverses maladies : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 3 août 1840 / par Camille-Henri-Joseph Blanquet.

  • Blanquet, Camille Henri Joseph.
Date:
1840
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Credit: Des efforts musculaires considérés comme causes de diverses maladies : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 3 août 1840 / par Camille-Henri-Joseph Blanquet. Source: Wellcome Collection.

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    de phthisie au second degrés. Reversât, plus prudent qu’eux, vint consulter un médecin de Mende , immédiatement après l’accident; celui-ci lui fît suivre un traitement dont je parlerai plus tard, et qui eut un succès complet. Lorsque l’estomac a été vivement affecté , à la suite d’un effort , le malade ne tarde pas à se plaindre d’une douleur plus ou moins vive dans la région épigastrique, et il lui devient impossible de faire usage de ses membres , ses forces l’abandonnent , et la digestion ne s’opère qu’avec beaucoup de difficulté. La gastrite, la dyspepsie , etlemélæna , peuvent en être les tristes conséquences Les habitans des campagnes sont très portés à attribuer aux efforts les douleurs qu’ils éprouvent dans l’estomac. On comprend faci- lement les fâcheux résultats d’un traitement basé sur un diagnostic faux , et très certainement la gastrite, par exemple , ne comporte pas l’emploi des moyens curatifs mis alors en usage. Le foie est rarement affecté par ces sortes de lésions ; toutefois , je puis en citer un exemple assez remarquable. . U \J ixJvJiÂAviL '■ < # ' * *y ' * . TROISIÈME OBSERVATION. La veuve P. âgée de quarante ans, de Rieutord, Lozère, éprouva en se dé- battant contre un homme vigoureux , qui voulait attenter à son honneur , une douleur vive dans l’hypocondre droit. Cette douleur empirant d’une manière assez rapide, elle vint, six jours après l’accident, réclamer les soins de M. Blanquet , médecin , auquel il fut facile de constater l’existence d’un engorgement du grand lobe du j'oie. Les saignées , les sangsues à l’a- nus , les cataplasmes émollients , plus tard le petit lait aiguisé avec l’acétate de potasse , les eaux ferrugineuses , enfin des pilules savonneuses ; tel fut le mode de traitement employé avec constance pendant six mois consécutifs , époque à laquelle , la malade a joui d’une santé parfaite, et qui jusqu’ici ne s’est pas démentie , quoiqu’il se soit écoulé près d’un an à dater de l’é- poque de sa guérison. Il est une circonstance bien importante à noter , que nous ne devons pas oublier de mentionner , c’est que la malade a affir- mé ne pas avoir reçu de coups sur la partie qui a été allectée , circonstance