Traité pratique de gynécologie / par A. Auvard.

Auvard, Dr. (Alfred), 1855-

Date:: 1894

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Credit: Traité pratique de gynécologie / par A. Auvard. Source: Wellcome Collection.

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La plus concentrique est plexiforme ; ce sont les saillies exagérées de cette couche qui, soulevant la muqueuse, constituent la vessie à colonnes. La moyenne est composée de fibres circulairement disposées. Enfin la plus superficielle ou excentrique comprend des fibres longitudi- nales, dont les antérieures se prolongent jusqu'au pubis, les latérales jusqu'à Face superficielle. Face profonde. Fig. 630. — Épithélium vésical (Farabeuf). l'aponévrose pelvienne, et les postérieures jusqu'au vagin, fixant ainsi la vessie au voisinage. Au-dessus de la tunique musculaire se trouve la tunique séreuse ; incom- plète, car elle ne revêt que la partie supérieure de l'organe à l'état de vacuité; à mesure que la vessie se remplit, elle l'enveloppe comme une sorte de capu- chon solidement fixé sur la ligne médiane, mais devenant de plus en plus lâche à mesure qu'on s'approche des parties latérales. 3. — URÈTRE L'urètre constitue chez la femme un canal de 4 centimètres environ, dont l'ouverture extérieure se trouve au niveau du vestibule vulvaire entre le cli- toris et l'orifice vaginal. Le diamètre est de 5 millimètres, mais se laisse facilement dilater jusqu'à 1 centimètre. Fig. 631. — Glandes de l'urètre (Skene). L'urètre chemine parallèlement au vagin, de telle sorte que sonexplor par le toucher vaginal est des plus facile-.