Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 19 décembre 1840, / par Antoine Radat, né à Strasbourg (Bas-Rhin) ... I. Faire l'histoire du coryza. ... [etc].

  • Radat, Antoine.
Date:
1840
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 19 décembre 1840, / par Antoine Radat, né à Strasbourg (Bas-Rhin) ... I. Faire l'histoire du coryza. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    PREMIERE PARTIE. ANATOMIE DES ARTICULATIONS DES PHALANGES ET DU POUCE. Les phalanges sont des os longs rj 11 i forment le squelette des doigts et des orteils. Au nombre de trois pour chacun de ces appendices, on n’en trouve que deux au pouce et au gros orteil, qui sont l’un et l’autre privés de phalange moyenne; partout ailleurs ii y a phalange, phalangine et phalangette, ou première, seconde et troisième pha- lange, en procédant de haut en bas. Ces pièces du squelette présentent toutes une diaphyse légèrement aplatie d’avant en arrière, et des extré- mités renflées. Il n’y a à signaler, pour la charpente osseuse, que des différences de longueur: ainsi à la petitesse des phalanges moyennes du pied se rapporte le raccourcissement des orteils comparés aux doigts. Même régularité dans les articulations : deux interphalan- giennes résultent de la superposition des phalanges par leurs extré- mités, la base des supérieures, en s’unissant aux os du métacarpe et du métatarse, donne les métacarpo et métatarso-phalangiennes. Les premières sont des ginglymes, ces dernières des co idvlarthroscs. Dans les articulations des phalangettes avec les phàlangines, et de celles-ci avec les phalanges, les rapports de Contiguïté s’établissent par deux petites facettes concaves et superficielles de la phalange inférieure , qui reçoivent deux petits condyles de la supérieure. Pour la base des pre- mières phalanges, la cavité articulaire est unique, et sur elle reposé la tète arrondie des métacarpiens, ou celle un peu aplatie transversalement des os du métatarse. Mais, outre les surfaces articulaires, il faut surtout nolerla présence des renflements ou des rpbords Saillants (pii les limitent principalement en avant et en arrière Ces saillies m’ont paru être en raison directe de l'étendue des surfaces articulaires. Ainsi, très-peu prononcées à la base des phalangettes et aux petits condyles de U deuxième phalange, elles sont plus marquées aux articulations pha- lango-pbalanginiennes, et surtout à celles de l’extrémité supérieure des