Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 21 mai 1840, / par Anne-J.-B.-Aimé Girauld de Nolhac, de Pontoise ... I. De l'emploi des préparations chlorurées, et des préparations toniques dans le traitement de l'affection typhoïde. ... [etc].

  • Girauld de Nolhac, Anne-J.-B.-Aimé.
Date:
1840
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 21 mai 1840, / par Anne-J.-B.-Aimé Girauld de Nolhac, de Pontoise ... I. De l'emploi des préparations chlorurées, et des préparations toniques dans le traitement de l'affection typhoïde. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    tiqua; j’aurai soin de les reproduire plus bas. Déjà plusieurs fois M. Velpeau, qui a observé huit à neuf cas de sacro-coxalgie, en a entretenu ses auditeurs journaliers ; mais malheureusement il n’a rien laissé d écrit sur ce sujet. On trouve dans les Mémoires de /’Académie royale de chirurgie ;t. II, p. 462), un travail de Louis, sur l’écartement des os du bassin pendant l’accouchement. Il est question dans ce travail d’une mala- die des os du bassin, qui consiste dans l’écartement de Los iliaque et du sacrum. Le meme auteur cite ensuite Smélie, qui rapporte une observation de disjonction du sacrum et de l’os coxal sur une femme qu’il guérit à l’aide des antiphlogistiques. Bassins, professeur à l’Université de Magdebourg, a publié, en 1831 , un cas de divulsion de l’un des os innommés et du sacrum; divulsion qu’il dit avoir guérie dans l’espace de cinq à six jours par le repos et des frictions. Philippe de Chartres a adressé à l’Académie de chirurgie une obser- vation de luxation de la symphise sacro-iliaque, qui se termina par la mort dans l’espace de dix-neuf jours. Hermann a consigné , dans une dissertation sur l’osteosarcôme (Leipzig, 1767), une observation qu'il a recueillie chez Lewret où il faisait un cours d’accouchement : la malade mourut. Brever et Audvvig de Leipzig en rapportent chacun un exemple, observé sur deux femmes, et dont la terminaison fut également fu- neste. Le peu de développement que donnent à leurs observations les au- teurs que je viens de citer ne me permet pas d’apprécier s'il s’est toujours agi de sacro - coxalgie dans les cas qu'ils rapportent. Je m’abstiendrai donc de toute réflexion à leur égard. Depuis que mes questions de thèse ont été tirées , il s est offert à mon observation deux cas qui, s’ils ne sont pas des sacro-coxalgies, ont cependant présenté un groupe de symptômes tellement semblables à ceux que l’on attribue à cette affection, que je crois devoir les rap- porter ici. 1840. — 61roulé (le Nolhac. 3