Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 8 août 1843, / par Jean-Marie Belin-Desparquets, né à Villaines-la-Juhel ... I. Quelle est la valeur des signes fournis par la sécheresse et l'humidité de la cavité buccale? ... [etc].

  • Belin-Desparquets, Jean-Marie.
Date:
1843
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 8 août 1843, / par Jean-Marie Belin-Desparquets, né à Villaines-la-Juhel ... I. Quelle est la valeur des signes fournis par la sécheresse et l'humidité de la cavité buccale? ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    par Hoffmann, dans lesquels le ptyalisme a alterné avec la leucorrhée. Une salivation abondante et infecte, sans abcès ni ulcéralion de la bouche, dénote presque toujours un traitement mercuriel. Quant aux altérations que la salive peut subir dans sa nature, plu- sieurs ont été notées, mais une seule a été étudiée avec soin, et a mérité, jusqu’à ce jour, de fixer l’attention; je veux parler de l’aci- dité de ce liquide. M. Donné a consigné dans son Mémoire sur l'histoire physiologique et pathologique de la salive, la valeur de ce signe; je vais ici reproduire en peu de mots le résultat de ses observations. L’acidité de la salive, dit-il, est souvent la cause de la carie générale des dents, qui est si fréquente dans les affections chroniques de l’estomac. Cette acidité est sous l’influence d’une altération des fonctions digestives. Elle coïn- cide le plu^ souvent avec un état d’irritation ou d’inflammation de l’estomac, primitive ou secondaire, et peut servir à établir le dia- gnostic différentiel de quelques affections gastriques. Comme les re- cherches faites sur ce point par d’autres médecins ne sont pas d’accord avec les résultats obtenus par M. Donné, on ne peut encore accorder beaucoup de valeur à ce signe. Les autres altérations que la salive peut subir n’ayant pas été sou- mises à un examen assez sévère pour en juger la valeur, je ne ferai que les énumérer. Ainsi elle devient âcre et brûlante dans quelques névroses, elle offre une saveur urineuse dans quelques maladies de vessie, d’autres fois elle est sucrée, enfin dans l’hydrophobie elle contracte la propriété contagieuse. On a dit que dans la syphilis elle acquérait aussi cette funeste propriété ; je ne pense pas que l’obser- vation ait jamais justifié cette proposition. Elle pourra bien , il est vrai, transmettre le virus, mais ce sera en servant de véhicule au pus qui s’écoulera des chancres ou des ulcères existant dans la bouche ou dans la gorge. Maintenant quelle valeur devra-t-on accorder à cette salive plus ou moins abondante, et présentan fdes changements plus ou moins marqués 1843. — Belirt-Desparquets. 2