Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 avril 1841 / par P.-E. Guillier.

  • Guillier, P.E.
Date:
1841
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 30 avril 1841 / par P.-E. Guillier. Source: Wellcome Collection.

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    2Ü quelle que soit sa posiliou, et qui est formée de la matière coagulable servant à mettre le corps plus ou moins étranger en rapport avec la circulation et l’é- conomie. Il suit des faits nombreux déjà rapportés, que les expériences avancées par les auteurs, sur les tuber- cules , sont incomplètes et fausses , en ce qu’elles avaient lieu , non-seulement sur la matière tuber- culeuse, mais sur des matières diverses qu’elle ren- ferme. Ainsi, pour vérifier l’exactitude de la théorie en question, il faut soumettre le pus phlegmoneux à l’ébullition , et le faire passera travers un nouet pour lui enlever la partie étrangère, albumineuse qui vient à la surface du liquide; ensuite le mettre en contact avec l’acide sulfurique, pour reconnaître l’odeur du pus liquide; puis lefairedessécher pendant long-temps. Lorsque la membrane qui environne les globules de pus est déjà bien organisée, elle rend l’absorption plus difficile , et il faut des changements profonds dans l’économie pour en amener l’absorption ou l’ex- pulsion, changements produits par les bains de mer, les toniques, etc., etc. Le tubercule ou le pus n’ayant pas de matière ana- logue dans l’économie, ne peut se comporter comme aucun d’eux, ne passe pas à l’état osseux ou carti- lagineux par l’inllammation , mais meurt parce qu’il forme des masses où la vie est très-faible , puisque