Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 janvier 1841 / par Leloire (Joseph-Stanislas).

  • Leloire, Joseph Stanislas.
Date:
1841
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 janvier 1841 / par Leloire (Joseph-Stanislas). Source: Wellcome Collection.

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    glandes, fui suivi d’uue amélioration Irès-raarquée : le testicule droit guérit complètement; le gauche conserva un degré assez notable d’engor- gement, qualifié d’épididymite chronique. Forcé de rejoindre son régiment, M. L.... resta deux ans environ sans noter aucune augmentation sensible dans le volume du testicule gauche , qui conservait toujours sa sensibilité au toucher et sa forme bosselée. Mais, a partir de l’année 1836, ce testicule reprit de l’accroissement et avait atteint de nouveau le volume du poing en 1840. Etant alors en congé près' de sa famille, le malade profita de celle circonstance pour venir à Paris réclamer les soins de M. Bégin. Cet habile chirurgien pensa que la tumeur était représentée par une hydro-orchite. Il est à noter que la position du testicule était loin d’être celle que cette glande occupe dans l’hydrocèle simple, puisqu’il occupait la partie antérieure et inférieure de la tumeur; sa forme'était celle d’un rein, circonstance qui, en présence du commé- moratif, inspirait des craintes à l’égard d’une dégénérescence du testicule : telle , du moins , était l’opinion du malade même, qui, parlant, s’était résigné à la perle de sa glande, las qu’il était, d’ailleurs, des traitements palliatifs. Avant de procéder à l’opération , le diagnostic ne laissant pas de présenter quelque obscurité, M. Bégin voulut, comme dernière tentative, et par mesure de prudence, soumettre le malade à un nouveau traitement fondant. Pendant deux mois et demi, le malade, qui suivait un régime lacté, prit des pilules de calomel et de ciguë jusqu’à salivation, dont l’usage , suspendu d’abord , fut repris après la cessation du ptyalisme. Cette médication n’ayant amené aucun changement, et le volume de la tumeur restant toujours le même, tout fut disposé pour l’opération du sarcocèle, dont l’état des parties pouvait imposer la nécessité. Après une incision de la peau, étendue de l’anneau inguinal externe à la base de la tumeur, les différentes enveloppes du testicule furent incisées ; aussitôt après la section de la tunique vaginale, un flot d’un liquide cilriii s’échappa, et l’on ne tarda pas à reconnaître que la tunique vaginale, qui était Irès-épaissie, avait subi dans plusieurs points la transformation carti- lagineuse ; la plus grande partie de cette membrane séreuse ayant été excisée , le testicule se trouva mis à nu , et l’on put s’assurer qu’il était