Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 janvier 1841 / par Leloire (Joseph-Stanislas).

  • Leloire, Joseph Stanislas.
Date:
1841
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 27 janvier 1841 / par Leloire (Joseph-Stanislas). Source: Wellcome Collection.

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    parfailement sain, ainsi que le cordon. Une circonstance digne d’ôtre notée, c’est que cet organe présentait à sa partie inférieure une sorte de petite cicatrice étoilée, qui a fait présumer qu’il avait été malade anté- rieurement. La plaie fut réunie sans suture, à l’aide de compresses gra- duées, et fut guérie en vingt-cinq jours , sans accident aucun. Un engorgement qui atteint quelquefois les hommes qui observent une abstinence absolue des plaisirs de l’hymen , et que l’on pourrait prendre pour un testicule vénérien, est celui qui dépend de l’accumulation de la semence dans les conduits séminifères; il constitue cette maladie que l’on appelle spermotocè/e. Fabrice de Hilden, Morgagni, Larrey en citent des exemples très-remarquables, .l’ai été à 'même d’en observer un chez un célibataire mélancolique, que j’aurais pu méconnaître si les habitudes du sujet, l’ensemble des symptômes généraux et locaux n’étaient venus dis siper mes doutes. Les annales de la science font encore mention de quelques maladies graves des testicules : ainsi Samuel Cooper, Lawrence, décrivent une espèce de tumeur qui se manifeste quelquefois à la suite de la rupture de la tunique albuginée et du scrotum ; elle présente une surface charnue, spongieuse, rouge, indolente, d’une consistance variable en général, facile à déchirer, et fournit assez fréquemment du sang (Fongiis du testi- cule j Dupuytren). Larrey cite des exemples d’hydatides trouvées dans la tunique vaginale, à la surface et dans la substance propre du testicule.’ Boyer signale une affection particulière de cet organe, dans laquelle on a trouvé une cavité multiloculaire contenant des liquides variables par leur nature, leur consistance, leur couleur, etc. Dubois dit avoir enlevé deux tumeurs encéphaloïdes qui renfermaient un noyau osseux. Ces divers états morbides, que je ne cite en quelque sorte que pour éviter le reproche de les avoir ignorés, ne sauraient être confondus avec l’engorgement syph litique. Les signes spéciaux de celui-ci, sa cause, sa marche, ses terminai- sons, sont trop différents pour qu’il soit possible de s’y méprendre. Aussi me dispenserai-je d’y insister plus long-temps, pour passer de suite à la seconde partie de ma question, au traitement de l’engorgement syphi- litique.