Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 26 août 1839, / par Étienne-Julien Mercier, de Savigny ... I. Apprécier les caractères anatomiques de l'endocardite. ... [etc].

  • Mercier, Étienne-Julien.
Date:
1839
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 26 août 1839, / par Étienne-Julien Mercier, de Savigny ... I. Apprécier les caractères anatomiques de l'endocardite. ... [etc]. Source: Wellcome Collection.

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    la première fois par Percy, en 1785, à l’aide d’une incision longitudi- nale et de deux latérales;il termina la langue en pointe. L’hémorrhagie fut arrêtée avec des lotions d’eau de Rabel étendue d’eau. Eu 1813, Mirault, d’Angers, pratiqua la même opération à laide de trois ligatures, et n’eut pas non plus d hémorrhagie. Fongus de la langue.— Ces fongus peuvent être détruits par la liga- ture ou par l’instrument tranchant, ou en combinant ces deux moyens. Louis (.Mémoires de l'Académie de chirurgie) enleva un fongus de la langue avec des ciseaux courbes sur le plat, ayant lié préalablement le pédicule de la tumeur; il arrêta l’hémorrhagie à l’aide du nitrate d’ar- gent. Cancer de la langue. — Quoique cette maladie ne soit pas très-com- mune, c’est certainement une de celles qui donnent le plus fréquem- ment lieu à l’ablation d’une partie de la langue. La chirurgie ancienne, trop timide, abandonnait, dans ces cas, ses malades à une mort certaine et horrible. Plus confiante aujourd’hui dans ses forces, elle a pu enlever des portions considérables de cet organe sans qu’il en survînt d’acci- dents et sans que ses fonctions en fussent altérées. Boyer, le premier, dans un cas de cancer, enleva une portion assez considérable de la langue à l’aide de deux incisions se réunissant en V; ayant réuni les deux lambeaux à l’aide de quelques points de suture, il n'y eut point d’hé- morrhagie. Ce procédé de Boyer convient lorsque la maladie n’a fait que pende progrès; mais lorsqu’elle a envahi la presque totalité de l’organe, est-il permis de tenter encore d’enlever le mal ? M. J. Cloquet, dans un cas de ce genre, a pratiqué la ligature de la langue à sa base, et la malade est morte au bout de trois jours. Il n’en faudrait pas conclure cependant que l’opération ne doit pas être tentée, car il vaut encore mieux essayer de sauver le malade, quand bien même il n’y aurait qu’une chance sur cent, que de l’abandonner à une mort certaine ; et dailleurs cette opé- 1839. — Mercier. 3