Des applications de l'iridectomie au traitement de la cataracte : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 22 août 1866 / par Antoine Desmares.

  • Desmares, Antoine.
Date:
1866
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Credit: Des applications de l'iridectomie au traitement de la cataracte : thèse pour le doctorat en médecine présentée et soutenue le 22 août 1866 / par Antoine Desmares. Source: Wellcome Collection.

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    ce n’esl pas un organe nécessaire. Les observations d’iridérémie (absence congénitale de l’iris) montrent que quelquefois, malgré cette anomalie, la vue est assez bonne. Le plus souvent, pourtant, l’œil est faible, larmoyant, et les sujets recherchent l’obscurité. On a aussi noté dans ces cas, divers troubles de l’accommodation. M. Wecker pense qu’on doit toujours les attribuer, non à l’ab- sence de l’iris, mais à un arrêt de développement du muscle ci- liaire, qui coïncide souvent avec l’iridérémie. Cela peut être juste, mais il me semble, d'après ce que nous savons du rôle de l’iris dans l’accommodation, que son absence suffit pour expliquer ces troubles , sans qu’il soit nécessaire d’invoquer pour tous les cas une autre anomalie. Le coloboma congénital de l’iris a ordinairement des inconvé- nients beaucoup moindres encore que ceux de l’iridérémie; sou- vent même l’œil qui en est atteint fonctionne tout aussi bien que l’autre; et quand il y a des troubles graves de la vue, cela tient' presque toujours à ce que le coloboma est accompagné d’autres vices de conformation de l’œil. — Quant au coloboma simple, ses inconvénients, je le répète, sont ordinairement peu considérables. Cependant, il y a une grande différence entre les cas où la fente pupillaire est placée en haut et ceux où elle est en has ou sur les parties latérales. Dans le premier cas, elle est hahituellement ca- chée par la paupière supérieure et par conséquent son action se trouve en grande partie annulée, tandis que dans les autres situa- tions, la vision se fait péniblement quand la lumière est vive, et elle est accompagnée d’éblouissements. Quand l’œil est privé de cristallin, les inconvénients d’une pu- pille artificielle sont plus graves que dans les cas ordinaires. On trouvera dans le passage suivant, extrait d’un discours que M. de Graefe a prononcé ii la Société ophthalmologique d’Heidelberg, en 1864, une exposition complète des effets produits par la pré- sence d’une pupille artificielle sur l’œil opéré de la cataracte. « Il faut bien reconnaître que l’élargissement de la pupille ap-