Traitement des tumeurs épithéliales par le caustique arsénical ... / par J.F.A. Aymard Garès.

Garès, J. F. A. Aymard, 1851-

Date:: 1882

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Credit: Traitement des tumeurs épithéliales par le caustique arsénical ... / par J.F.A. Aymard Garès. Source: Wellcome Collection.

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APERÇU SUR LES CAUTÈRES EMPLOYÉS CONTRE LES ULCÈRES CANCÉREUX ET DES TUMEURS DE MEME NATURE Dans une première période qui commence avec Hippo¬ crate, le feu, sous ses diverses formes, régna sans conteste. Le fer rouge était te remède suprême, lorsqu’il échouait, 1e malade était déclaré incurable. On connaît l’aphorisme cé¬ lèbre : Quœ médicamenta non sanmt, ta ferrum sanat ; quæ ferrum non sanat, ea ignis sanat ; qum vero igms non sa¬ nat, ea insanabilia reputare oportel. On trouve dans les ouvrages d’Arétée, de Celse, d’Ætius, de Paul d’Égine, des préceptes fort sages sur l’emploi du cautère actuel.. Les Arabes et les Arabistes allèrent plus loin et pous¬ sèrent jusqu’à l’abus l’usage du feu comme moyen théra¬ peutique;. Ils cautérisaient dans l’empyôme, ils enfonçaient m fer rouge dans les abcès du foie,f dans te bas-ventre des hydropiques, ils ouvraient la vessie avec un scalpel rougi au feu pour l’extractiou de la pierre ; ils ont osé consumer par le feu tes polypes des narines, ils brûlaient les tégu¬ ments dans tes hernies, ils traitaient- par 1e fer rouge les fistules à l’anus, les varices,, les tubercules, les ulcères ron¬ geants de la verge ; ils corrigeaient l’union contre nature des narines, des doigts, des lèvres, du’ vagin à l’aide du feu, ils brûlaient le frein de la langue trop long ; en un mot, ils préféraient dans tous ces cas un remède cruel et