Commercial. No. 29 (1883). Despatch from Sir Edward Malet, inclosing a report by Surgeon-General Hunter on the cholera epidemic in Egypt.

  • Malet, Edward, Sir, 1837-1908.
Date:
1883
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Credit: Commercial. No. 29 (1883). Despatch from Sir Edward Malet, inclosing a report by Surgeon-General Hunter on the cholera epidemic in Egypt. Source: Wellcome Collection.

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    Rapport collectif sur la marclie, les caracteres de la maladie, ainsi que toutes les observations que nous pourrions faire. En reponse nous avons I’lionneur de vous informer que l’epidemie du cholera qui a sevi a Damiette depuis le 22 Juin avait suivi une marclie ascendante jusqu’au ler Juillct, jour on clle a atteint le point le plus culminant, comme vous aviez du l’apercevoir par les bulletins journaliers qui vous sont envoyes regulierement, ainsi que par les etats qui vous out ete adresses jusqu’au 10 courant. Dans sa marclie ascendante, la maladie a presente des caracteres francliement epidemiques, attaquant les personnes sans distinction ni d’age, ni de sexe, ni de race; toutefois sans avoir atteint jusqu’ici aucun Europeen, foudroyant parfois les attaques, mais en guerissant aussi quclquefois sans aucunc medication, souvent guerissant par le moindre soin, et tr£s souvent resistant a tout traitement. Dans ses attaques, la diarrhee est le symptome predominant dans le tableau cholerique ; les vomissements s’y associent sans persistance; les phenomenes algides ne sont pas inteuses ; les crampes aussi s’observent moins souvent. Mais depuis le ler Juilletla maladie, apres etre restee quelques jours a l’etat stationnaire, a suivi sa course descendante; c’est alors que les cas sont devenus plus benins, moins foudroyants, cedant plus souvent an traitement. Mais la periode de reparation a presente alors les caracteres incomplets et irreguliers, et nous avons observe le passage a l’etat typhoide. A cette date 1’epidemic, est en decroissance ires sensible, comme vous le prouve toujours le bulletin de la mortality, que nous avons expedie liier au soir a votre Excellence. Les attaques sont devenues rares dans la ville, mais il s’en fait encore dans les environs. Dans la courbe que la maladie a suivi il nous est impossible, et a qui que ce soit hors de nous, de savoir et de dire quel etait le nombre des attaques par rapport au chiffre de la mortal ite journal) ere. L’epidemie dans sa marclie a presente plusieurs oscillations plus ou moins sensibles en augmentation ou diminution. Nous avons remarque que les journees calmes et cliaudes favorisaient sa marclie, tandis que les journees fraiches et ventileuses etaient toujours suivies d’une diminution de mortality. Mais la chose la plus digne de remarque o’est, comme vous le verrez dans notre Rapport general traitant des causes de la naissance de l’epidemie, la coincidence mathematique, et presque miraculeuse, de l’abaissement rapide de Pepidemie avec l’arrivee des eaux premieres de la crue du Nil a Damiette. Quant au fait de l’individu mort en deux lieures la semaine derniere, sans avoir eu ni diarrhee ni vomissement, la mort a eu lieu au milieu d’un access convulsif, et le medecin en a pose la diagnostique “ dclampsie,” comme vous en avez ete informe dans une derniere correspondance. Quant aux mesures qui out ete jusqu’ici prises, nous nous voyons obliges de vous repeter qu’elles ne consistent, jusqu’a present, qu’en la presence de quatre medecins, un phamacien, et une sage-femme, qui est arrivee avant-hier seulement. Le service de salubrite de la ville n’a jamais ete organise, car, en dehors d’un service fictice de balayage et d’arrosage dans quelques points principaux de la ville, il existe aetuellement lies grands enclos en mine, combles de grands monceaux d’immon- dices. C’est avec beaucoup de peine que nous avons obtenu de tapisser les riles de la ville avec du sable sec ; les quartiers populeux et populaciers de la ville n’ont jamais ete evacues. On nous avait un peu ecoutes pour clouer les latrines des mosquees et des bains publics, apres avoir bien ete desinfectees ; mais cette mesure a ete prise pour quelques- unes seulement, tandis que, aetuellement, nous voyons exister, non seulement de grands egouts deversant la riviere, mais aussi l’on constate l’existence de puits pleins de matieres fecales. Ce grand depot est habituellement cure par des machines eleva- toires (“sakie”) pareilles a celles dont on se sert a la campagne pour arroser les champs. Les enterrements continuent a se faire dans les cimetieres sises au centre de la ville. Enfin, malgrd cet etat de clioses, nous constatons, grace a Dieu, que l’epidemie parait toucher a sa fin a Damiette. Le present Rapport n’est, du reste, qu’un extrait du Rapport general que nous sommes en train de rediger relativement a la naissance de la maladie, et qui forme le veritable objet de notre mission a Damiette. Quant aux renseignements que votre Excellence nous demande sur l’etat sanitaire des bestiaux a Damiette et ses environs, nous croyons que le typhus bovin continue a regner toujours dans ces localites, attendu que M. le Dr. Ferrari a constate de visu, en