Nouvelle méchanique des mouvements de l'homme et des animaux / par P.J. Barthez.

  • Barthez, P.-J. (Paul-Joseph), 1734-1806.
Date:
An VI (1798)
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Credit: Nouvelle méchanique des mouvements de l'homme et des animaux / par P.J. Barthez. Source: Wellcome Collection.

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    vertèbre dorsale } inclinaison qui est à-peu-près dans le plan des surfaces articulaires des apophyses obliques de chaque vertèbre. Dans les dernières vertèbres dorsales , et dans les lombaires, les mou- vements d’extension ne s’appuyent presque point sur les apophyses articulaires. La raison en est, que les plans de ces apophyses , qui sont presque verticaux, sont dirigés d’avant en arrière et de dehors en dedans ( et beaucoup plus dans ce dernier sens , pour borner les mouvements de rotation de ces vertèbres ). Les deux dernières vertèbres dorsales sont placées à l’endroit de l’inflexion des courbures de l’épine au dos , et aux lombes. C’est dans ces vertèbres que doit se faire ressentir sur - tout l’impression des efforts successifs qui étendent l’une et l’autre courbure de l’épine } ou le contre - coup de ces efforts lorsqu’ils sont simultanés. On voit qu’il faut que ces dernières vertèbres dorsales puissent se mouvoir plus que les autres, en avant et en arrière } et céder aux impulsions domi- nantes d’effort ou de résistance dans la partie supérieure , ou dans la partie inférieure de l’épine. C’est pour procurer cette mobilité relative, que les dernières côtes n’ont point été attachées fixement aux apophyses transverseî des dernières vertèbres dorsales. C’est aussi pour faciliter le jeu de la colomne vertébrale en cet endroits que dans l’homme la dernière vertèbre dorsale a ses apophyses articulaires 5 supérieures et inférieures, qui sont convexes } de sorte que cette vertèbre est reçue en haut et en bas par les apophyses articulaires des vertèbres contiguës ( i ). On voit enfin pourquoi les deux dernières vertèbres dorsales ont leurs apophyses épineuses absolument transversales , ou non inclinées vers en haut ni vers en bas. Galien avoit attribué cette direction transversale de l’apophyse épineuse à la dixième vertèbre dorsale ( 2 ) : et il avoit pensé que dans l’arc ou voûte que forme la suite des vertèbres , cette vertèbre est comme une clé , qui fixe et affermit les autres vertèbres inclinées en haut ou en bas. (1) Winslo'v , 7r. les o; sert , n° 598 (2) De TJsu Parfum Tib. XIT can. 15. Il l’appelle pour cette raison Vesal 3 relevé cette erreur de Galien , que Gorræus a cru sauver en disant ( Defin. Med. >\ SmiélVA* ) que dans les hommes de notre siècle, c’est rarement à la dixième vertèbre dorsale que convient cette observation faite au temps de Galien ; mais souvent à la onzième, & plus souvent encore à la douzième. La