Essai sur les maladies héréditaires : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 31 août 1838 / par J.-Aimé Sizaire.

  • Sizaire, J. Aimé.
Date:
1838
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Credit: Essai sur les maladies héréditaires : thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 31 août 1838 / par J.-Aimé Sizaire. Source: Wellcome Collection.

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    tion : de reconnaître que les solides et les fluides concourent egalement dans le grand acte de la vie, à l’entretien des forces de 1 économie humaine , qu’ils participent tour-à-tour aux lésions de ces mêmes fonctions. D’après ce principe , voici comme nous expliquons l’hérédité des maladies, selon l’opinion des physio- logistes et pathologistes modernes. Le germe de tous les corps organisés renferme les premiers linéamens de chacune des parties qui constituent la nature de l’être vivant auquel il appartient : il reçoit de la fécondation la puissance de la vie, ou le pouvoir de se développer ; de l’in- cuhation, le moyen de vivre; de l’allaitement, la nourriture qui convient à sa première existence; il ne peut qu’offrir, conséquemment une grande similitude avec ceux qui, en lui donnant l’organisation et la vie, lui fournirent le premier ali- ment. De cette similitude dans la constitution des organes et dans les dispositions humorales, doit résulter un rapport dans les maladies. Ce pouvoir de transmettre la constitution organique et les altérations pathologiques, appartient également au père et à la mère ; mais il est plus illimité chez la femme que chez l’homme , par ce qu elle entretient un plus grand nombre de rapports im- médiats avec le germe fécondé, pendant la grossesse et pendant l’allaitement. Effets. Parmi les maladies aiguës , la rougeole et la variole sont oelles où 1 influence de l’hérédité se manifeste d’une manière plus évi- dente. Il existe certaines dispositions organiques qui se trans- mettent par génération , et qui rendent quelques membres d’une famille aptes à l’avoir deux fois , tandis que d’autres qui man- quent de cette disposition, en sont entièrement à l’abri. Un s in pie mouvement febrile sans éruption ou avec l’éruption de quelques boulons seulement, suffit, chez beaucoup d’individus ,