De l'épicurisme, considéré dans les sciences physiologiques et médicales : essai pour servir à l'histoire de la médecine du 18e siècle / par un médecin.

Date:
1817
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Credit: De l'épicurisme, considéré dans les sciences physiologiques et médicales : essai pour servir à l'histoire de la médecine du 18e siècle / par un médecin. Source: Wellcome Collection.

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    « Je crois, dit Montestjnieu, que la secte Èpiciire, qui s'introduisit à Rome sur la fin de la république, » contribua beaucoup à gâter le cœur et l'esprit des Romains. Les Grecs en avaient élë infatués avant eux : » aussi avaient-ils été plus lot corrompus. Polybe nous » dit que, de son temps, les sermens ne pouvaient donner i> de la confiance pour un Grec, au lieu qu'un Romain v> en éiait pour ainsi dire enchaîné. » ( Grandeur des Romains ^ etc., chap. x. ) De nos jours , cette philosophie a produit les maux de ]a France et du monde. Ce qu'elle a déjà fait, il est dans sa nature de le refaire encore et toujours. La célèbre prédiction de Leïbnitz , justifiée , au bout d'un siècle, par les révolutions de notre temps , pourrait bien se vérifier encore tôt ou tard j parce que, tant que les mêmes causes subsistent, il est naturel de s'attendre aux mêmes résultats.ll ne sera pas inutile de la mettre sous» les yeux de nos lecteurs. (< Je sais , disait Leibnitz, que d'excellens hommes %•> et bien intentionnés soutiennent que ces opinions >> théoriques (qui vont contre la providence d'un Dieu >) parfaitement sage et contre l'immorlalité de nos âmes) V) ont moins d'influence dans la pratique qu'on ne pense, y> et je sais aussi qu'il y a des personnes d'un excellent naturel à qui les opinions ne feront jamais rien faire » d'iodigne d'elles. D'ailleurs, ceux qui sont venus à »> ces erreurs par la spéculation ont coutume d'être na- turellement plus éloignés des vices dont le commua des hommes est susceptible j outre qu'ils ont soin de ia dignité de la secte où ils sont comme chefs; et >• l'on peut dire qu'^fiwre ei iSiyiVw^/ par exemple,