Alexander the Great demonstrates his trust in his physician Philip by drinking a medicinal draught prepared by him even after receiving a letter alleging that Philip is trying to poison him. Line engraving by B. Audran, the elder, after E. Le Sueur.

Paris : Audran avec privil. du Roy au Palais du Luxembourg

1 print : line engraving ; platemark 40.7 x 36.7 cm

Alexandre étant tombé malade ... A son altesse Monseigneur Royale le Duc d'Orleans. Par son tres humble et tres obeissant serviteur Benoist Audran. Lettering continues: "et ayant, receu avis de Parmenion, que Philippe son medecin devoit lempoisonner ne laisse pas de prendre avec confiance la coupe qu'il lui presente et dans le temps qu'il la porte asa bouche il luy remet entre les mains la lettre de Parmenion. Une promte guerison justifia le medecin et ce Princefit voir par sa fermeté que les grandes ames sont si éloignées de certains crimes quélles ne sauroient même en concevoir le soupcon dans les autres. Q. Curce. L.3."

[State with lettering].

Marcel Roux, Inventaire du fonds français, graveurs du dix-huitième siècle, Bibliothèque nationale, Cabinet des estampes, tome premier, Paris 1931, p. 222, B. Audran I no. 12 ("12. La maladie d'Alexandre, d'après E. Le Sueur (tableau du Palais-Royal). Composition circulaire inscrite dans un rectangle. Sur la bordure : 'Eust. le Sueur inv. et pinx. —Benedict Audran del. et sculpsit. 1711.' En marge, à g. et à dr., un commentaire de 11 lignes dédoublées : 'Alexandre étant tombé malade...'; au milieu, la dédicace au duc d'Orléans. Au bas, à g. : 'Se vend à Paris avec privil. du Roy au Palais du Luxembourg ou le dit Audran demeure.' — H. 0m364 x L. 0m357. État avant toute lettre et avant les armes … L'état décrit …")

A. Mérot and H. Wine, '"Alexander and his doctor": a rediscovered masterpiece by Eustache le Sueur', The Burlington Magazine, 2000, vol. 142, pp. 292-296

Wellcome Collection 21233i

After the painting by E. Le Sueur formerly in the Orléans collection, then (until 1999) in 4 St James's Square (residence of Baroness Lucas, subsequently the Naval and Military Club), and acquired in 1999 by the National Gallery, London: see Mérot and Wine, op. cit.