Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 28 mars 1838, / par Louis-Ant.-Alp. Frere, de Paris.

  • Frere, Louis-Antoine-Alphonse, active 1838-1845.
Date:
1838
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Credit: Thèse pour le doctorat en médecine : présentée et soutenue le 28 mars 1838, / par Louis-Ant.-Alp. Frere, de Paris. Source: Wellcome Collection.

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    description , et sur lesquelles je reviendrai à l’occasion du traitement. En 1834, M. le docteur Chambeyron inséra dans les Arch. génér. de méd., t. IV, p. 657 la traduction d’un mémoire sur la sacro-coxalgie , exirait de l’Allegemeine medizinische Zeitung, octobre 1833, et publié par Halin , dans lequel ce praticien, après quelques considérations sur la structure spongieuse des os du bassin , et sur la tendance, plus mar- quée que dans les os compactes, qu’ils ont à l’inflammation suivie de suppuration qui résulte de cette structure; sur le périoste aponévro- tique épais qui recouvre le sacrum et l’os iliaque, et dont les prolon- gements constituent les ligaments; sur l’obstacle qu’oppose cette en- veloppe fibreuse à la sortie du pus dans l’os iliaque , dont le résultat peut être la résorption du pus avant que l’obstacle ne soit vaincu, puis sur plusieurs altérations qui peuvent affecter les diverses articulations du bassin, et notamment l’articulation sacro-iliaque, c’est-à-dire, l’inflam- mation chronique et la suppuration de son cartilage, M. Chambeyron ne reproduit pas la synonymie mentionnée par l’auteur, qui accepte de préférence le nom de sacro-coxalgie, adopté par M. Larrey ouvr. cité); il dit que Hahn a observé trois fois cette maladie dans l’espace de cinq ans. Suivant le médecin allemand, la maladie consiste en une inflam- mation du tissu spongieux de l’os iliaque ou du sarcum, isolée dans l’un ou dans l’autre, quelquefois de tous les deux ; il pense quelle peut avoir son point de départ dans ces os et se propager aux ligaments et aux cartilages, ou bien débuter par un gonflement inflammatoire de ces parties. 11 dit que, dans le dernier cas, l’inflammation pourrait être le résultat de 1 accumulation de la lymphe épaisse qui existe dans les jeunes sujets entre les lames des cartilages; cette lymphe acquérait la fatale pro- priété d ulcérer les cartilages, et, après les avoir détruits, provoquer la carie de deux os contigus. Sans m’arrêter sur les causes prédisposantes qu’il indique, je dirai d'une manière générale, quelles se rapportent à celles qui produisent les maladies chroniques des os. Au milieu des causes occasionnelles