Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 25 août 1838 / par Yves-Célestin Schweitzer.

  • Schweitzer, Yves Célestin.
Date:
1838
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Credit: Thèse présentée et publiquement soutenue à la Faculté de médecine de Montpellier, le 25 août 1838 / par Yves-Célestin Schweitzer. Source: Wellcome Collection.

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    chant, si Tarière spermatique est atteinte, Thémorrhagie offre encore une cause prochaine des plus grands dangers. Pourpeu qu’il y ait perle de substance, ou que la plaie, quoique peu considérable, soit accom- pagnée de contusion, il y a péril pour Torgane : dans le premier cas, la glande peut se vider à l’instant ; dans tous les deux, la fonte suppu- ratoire peut plus tard la réduire à un moignon membraneux , ou l’atrophie lente emmener ce résultat. Ce dernier phénomène de dis- parition successive d’un organe est surtout bien remarquable et se pré- ^ sente meme quelquefoissans que le testicule ait été lésé, maisseulement les parties qui environnent les organes de la génération; et dans ce cas, tantôt un seul testicule, tantôt tous les deux disparaissent, sorte de paradoxe physiologique que nous avouerons inexplicable pour nous. Outre ces circonstances qui surtout donnent de la gravité aux plaies des testicules, à en croire les auteurs, ces lésions donneraient lieu sou- vent au développement squirrheux de ces organes ; mais l’observation semble nous prouver que , sans une cause interne prédisposante , l’ac- tion des agents extérieurs n’occasionnerait que bien rarement le cancer du testicule. Enfin, un fait que nous lisons dans un ouvrage moderne montre un cas de plaie du testicule se terminant par une fistule qui donnait con- stamment issue au liquide séminal, genre de fistule peu curable ; et ce mode possible de terminaison de ces blessures leur donne encore un nouveau genre de gravité. Le plus souvent, néanmoins, ces plaies guérissent parfaitement et par suppuration ; le testicule reste adhérent à la cicatrice, et on le trouve plus ou moins diminué de volume selon que la perte de sub- stance primitive ou secondaire a été plus ou moins considérable, selon aussi que l’absorption ensuite aura plus ou moins réduit son volume. S’il n’y a tjue simple piqûre, ou ponction de la glande, ou effleurement de Talbuginée , la blessure guérit très-rapidement. Enfin , la lésion d’un testicule, pouvant entraîner sa perte, diminue par là, dans la proportion de i à 2 , les chances d’aptitude à la génération ; dans une proportion meme plus forte, la blessure de Tune de ces glandes pou-